En attendant l’été, Monsieur et Madame CANYON du bureau des guides et accompagnateurs de Grenoble sont partis repérer le potentiel guadeloupéen. Pas déçus du voyage, sur cette île où la pratique du canyon est encore peu développée malgré un très grand potentiel… 180 canyons rayent la partie occidentale de l’île autour de son point culminant: la Soufrière à 1467 mètres. Un volcan encore actif qui fume des vapeurs soufrées nauséabondes et délivre aux habitants une source d’énergie géothermique non négligeable.
La principale difficulté dans la pratique du canyon tropical réside dans la gestion des averses. Les passages pluvieux s’enchainent avec les moments de beau temps avec une rapidité extraordinaire et la crue est le danger principal.
Le sol, peu épais sur son socle volcanique ne stockant que faiblement l’eau, les variations de débit sont très rapides tant à la crue qu’à la décrue.
Ici, le canyon se pratique sans la veste en néoprène, l’eau est aux alentours de 20 degrés dans les canyons et la température de l’air est quasi constante à 25°C.